Les Algonquins (Algonquins, Crees, Ojibwés, Micmacs, Naskapis, Abénaquis, Montagnais)

Le premier groupe est celui des Algonquiens. Ils se subdivisent en plusieurs nations. En Gaspésie et en Acadie, on retrouve les Micmacs. Il s’agit d’un peuple très brave et d’humeur joyale, et très tôt ils se lieront d’amitié avec les Français. Ils partagent ce territoire (aujourd’hui appelé le Nouveau-Brunswick) avec les Abénaquis et les Malécites

  Un autre groupe algonquien habite la rive nord du Saint-Laurent, le Labrador et les régions du Saguenay et du Lac Saint-Jean. Il s’agit des Montagnais (ou Innu). Ce peuple est également tout à fait amical à l’égard des Français et accueille les missionnaires très pacifiquement. Ils aiment beaucoup faire du troc avec les Français… surtout pour obtenir des fusils dans l’échange (ce qui était toutefois interdit par les autorités françaises). Au nord du territoire montagnais on retrouve les Cris, et à l’est, la péninsule du Labrador est occupée par les Naskapis*
Ces gens qu’on appelait «Indiens» ou «Sauvages» apprirent beaucoup aux Français, comme l’art de transformer la sève en sirop d’érable et les moyens à prendre pour survivre aux rigoureux hivers et au scorbut. Les gens d’ici modifièrent l’habillement traditionnel européen pour y incorporer des emprunts vestimentaires faits aux Amérindiens pour des raisons pratiques. Et bien que les mariages officiels entre Français et Amérindiennes étaient assez rares, les unions temporaires l’étaient beaucoup moins. Selon les compilations de Louis Tardivel, les langues amérindiennes auraient donné quelque 200 mots au français moderne et autant à l’anglo-américain. Un grand nombre d’aliments dont personne ne peut plus se passer provient d’Amérique: la pomme de terre, la tomate, le maïs, la cacahuète, le piment et bien d’autres. On estime que les trois cinquièmes des aliments cultivés aujourd’hui dans le monde seraient originaires des Amériques.

Comment vous prononcez « Mi’kmaq ? » Que signifie-t-il ? .
Dans leur propre langue, les personnes de Mi’kmaq la prononcent MEE-gmakh, avec une consonne finale râpeuse. L’apostrophe est une apparence de marqueur de voyelle que l’I est une longue voyelle. « Mi’kmaq » est à l’origine venu d’une signification de mot « Amis mais aussi Parent…Représente le noyeau familial…Le peuple de l’aurore…
Chaque communauté indienne de Micmac vit sur sa propre réservation. Les réservations sont une terre qui appartient à la tribu et sont légalement sous leur commande. Les Indiens de Micmac aux Etats-Unis appellent leur communauté une tribu. Au Canada, ils s’appellent des bandes ou des premières nations. Chaque tribu de Micmac ou première nation a son propre gouvernement, lois, police, et les services, juste comme un petit pays, quelques nations de Mi’kmaq ont également formé des coalitions pour adresser des problèmes communs.   Les Micmacs étaient reconnus comme des gens de la mer. Ils se construisaient des bateaux pouvant les transporter jusqu’à l’île d’Anticosti et même plus loin. Tout au cours de l’histoire de la Nouvelle-France et même lors des querelles avec la Nouvelle-Angleterre, les Micmacs demeurèrent les alliés fidèles des Français. En 1760, la baie de Restigouche fut témoin de la dernière bataille de la guerre de Sept Ans.

Le micmac est encore parlé par plusieurs personnes de Listuguj et de Gesgapegiag et est enseigné à l’école. Les Micmacs de Gaspé parlent français tandis que la langue seconde des deux autres communautés est l’anglais.

A chaque fois qu’une langue meurt, c’est toute une culture qui s’éteint :                    

 Nous rendons grâces à notre mère la Terre qui nous soutient.
 Nous rendons grâces aux riviéres et aux ruisseaux qui nous donnent l’eau.
Nous rendons grâces à toutes les plantes qui nous donnent les remédes contre nos maladie.
Nous rendons grâces au maïs et à ses soeurs les fèves et les courges, qui nous donnent la vie.
Nous rendons grâces aux haies et aux arbres qui nous donnent leurs fruits.
Nous rendons grâces au vent qui remue l’air et chasse les maladies.
Nous rendons grâces à notre grand père Hé-No, pour avoir protégé ses petits enfants des sorcières et des reptiles, et nous avoir donné sa pluie.
Nous rendons grâces au soleil qui a regardé la terre d’un oeil bienfaisant.
Enfin, nous rendons grâces au Grand Esprit en qui s’icarne toute bonté et qui mène toutes choses pour le bien de ses enfants. Priére iroquoise.

 On a raconté bien souvent que nous vivons une époque de prophéties et de miracles.  Beaucoup de civilisations antiques ainsi que nos propres traditions religieuses modernes ont indiqué que ce moment de notre histoire est un moment de grande transformation spirituelle et sociale.  Les anciens appelaient cette époque « la fin des temps » parce qu’ils prédisaient un réveil monumental, comme si l’humanité, tombée dans un profond sommeil, était prête à redécouvrir quelque chose de merveilleux.  Des gens de tout bord spirituel ont été soudainement hantés par un souvenir qu’ils pensaient avoir mis de côté, une petite voix calme leur demandant de ne pas oublier une promesse faite il y a bien longtemps.  Cette voix de plus en plus intense était tellement forte que beaucoup ont commencé à l’écouter… et à changer leur façon de vivre. $torm